" Pour comprendre un système, il faut s'en extraire " Bernard Werber

samedi 17 novembre 2012

Un sol vivant



Pour une grande majorité de personnes, la terre est une matière organique qui, à elle toute seule,  permet la germination des plantes.

Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c'est que la terre accueille une microbiologie très importante. De nombreux insectes microscopique la peuple et lui permettent d'être fertile naturellement.

En effectuant des va-et-vient dans celle-ci, il permettent son oxygénation et lui apporte ce dont elle a besoin.


Depuis la création de l'agriculture par l'homme jusque dans les années 1950, la production alimentaire reposait sur cette microbiologie pour être performante.


Avec l'arrivée des produits chimiques (pesticides, etc ...) à la fin de la seconde guerre mondiale, nous avons progressivement détruit la vie présente dans les sols et donc toute cette biodiversité essentielle pour que la terre soit saine et productive.


Sol après le labourrage, la terre est compacte et ne présente plus aucune biodiversité.
Sol après le labour et les différents traitements chimiques. La terre est compacte et ne présente plus aucunes biodiversités.


C'est une spirale infernale. La terre est devenue stérile à cause de l'utilisation de ces produits, mais ils nous sont maintenant indispensables pour produire puisque le sol a perdu sa biodiversité et ses propriétés naturelles.


L'agriculture moderne qui associe le labour aux produits chimiques n'est pas plus productive qu'une agriculture biologique où aucun traitement industriel n'est appliqué.


Non seulement ce type de production agricole repose sur le pétrole (machines utilisées, produits chimiques et engrais issus de la pétrochimie), mais elle est aussi très néfaste pour l'environnement et la santé.



Érosion des sols, inondations, maladies dues à la manipulation de produits chimiques nocifs, perte de la biodiversité des sols; tout cela est engendré par l'agriculture moderne.



Nous devons comprendre le problème et changer de voie. Il faut réapprendre à respecter les sols et leur biodiversité et changer de modèle agricole pour ne pas rendre notre nourriture totalement dépendante du pétrole.

vendredi 9 novembre 2012

Entreprendre




Pour sortir de ce système basé sur la croissance économique sans fin, nous pouvons entreprendre. Entreprendre des petites actions pour en espérer et en viser des plus grandes.


Recycler ses déchets, privilégier les circuits courts pour la nourriture, économiser au maximum l'énergie (électricité, gaz, pétrole, etc ...), manger des fruits et des légumes de saison, s'informer et partager; c'est déjà être l'initiateur d'un changement.


Ce sont des gestes répétés des millions de fois qui font l'ensemble de la consommation et de la société.


Nous pouvons, si nous le voulons, agir dès maintenant de façon significative pour une décroissance lente et équitable.

dimanche 4 novembre 2012

La consommation de masse

Tas de téléphones hors service


La consommation de masse des pays occidentaux repose sur trois principes :



Premièrement, la publicité. Elle est omniprésente et pousse à l'achat. Elle créer des envies et participe donc à la pérennité de cette société de consommation.



Deuxièmement, le crédit à la consommation. Il permet la vente de nombreux produits en permettant à tout le monde d'obtenir ce qu'il souhaite.



Troisièmement, l'obsolescence programmée. Les objets sont conçus par les industriels pour être le moins résistants possible, ce qui pousse le consommateur à racheter le produit rapidement et donc à engendrer de nouveaux bénéfices.



 Ces trois procédés sont liés entre eux et sont la base de notre consommation quasi quotidienne. 


La surconsommation est le pilier même d'une politique qui repose sur la croissance économique pour prospérer. Réduire sa consommation, c'est participer à la décroissance.

jeudi 1 novembre 2012

Une fausse démocratie ?


En démocratie, le pouvoir appartient au peuple. Ce sont les citoyens qui votent les lois qui leur paraissent nécessaires et justes.

Aujourd'hui la situation est bien différente. Nous élisons une personne pour 5 ans qui prendra toutes les décisions à notre place, sans que nous ayons, ou presque, la moindre chose à dire.

Le fait de voter, et donc de choisir notre président, nous donne quand même l'impression d'avoir le contrôle des choses.


En réalité notre choix et notre contrôle sont plus restreints que ce que nous pensons.
Nous savons tous que le coût financier d'une campagne électorale pour les présidentielles est très élevé et que, de ce fait, le nombre de personnes pouvant porter une candidature est très petit.
Les personnes déjà engagées dans la politique, et qui ont de bonnes idées, mais très peu de financement, ne peuvent donc pas se présenter.

Les personnes qui financent ces campagnes sont généralement des gens haut placés pour qui la situation économique, politique et sociale actuelle est profitable et qui n'ont pas envie de voir les choses changer (Madame Bettancourt a financé une partie de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy). Ce qui signifie qu'une fois que le président a été élu, en partie grâce à ces dirigeants, il n'est pas entièrement libre de ses actes. Il leur est redevable.

Si le fonctionnement de l'élection, qui est la base d'une démocratie, pose elle même un problème, comment le reste de la gouvernance qui découle de cette élection pourrait elle être bonne ? Et ce, quelle que soit la personne qui occupe cette fonction, qu'il soit de droite ou de gauche.


Le problème ne concerne pas seulement l'élection. Une fois le président mit en place, il est très difficile pour les citoyens de contester une loi et plus encore d'en émettre une.
Or, le fondement même d'une démocratie repose sur ce principe là. Nous devrions créer et voter nos lois. Aujourd'hui elles sont pour la plupart approuvées sans même que nous soyons consultés au préalable.

Nous n'avons donc pas directement le pouvoir comme cela devrait être le cas dans une démocratie réelle.


Une des solutions serait que le gouvernement propose des lois et qu'elles soient soumises à un véritable référendum. Cet à dire que chacun d'entre nous puisse donner son avis. Cela prendrait évidement plus de temps pour que la loi soit effective mais le gouvernement perdrait de sa force de décision et donc les grandes banques et les grandes entreprises aussi.




Nous devons remettre en place une vraie forme de démocratie. C'est à dire un pays où la gouvernance se fait par le peuple et pour le peuple, par le biais de lois qu'il vote et gère lui même.